Les 18-35 ans sont décidément une étrange tribu. Ils connaissent mal le vin, qui leur apparaît comme un monde un peu intimidant, avec ses codes et ses rituels. Ils en consomment trois fois moins que la moyenne des Français. En même temps, ils témoignent beaucoup de curiosité à l’égard de cet univers : 56% souhaitent en apprendre plus sur le vin (1).
Sept jeunes sur dix déclarent boire du vin, mais de manière très occasionnelle. Plus ils sont jeunes (18-24 ans), plus ils privilégient la bière et les alcools forts, davantage associés à la fête dans leur esprit. Mais le goût et la connaissance du vin leur viennent avec les années, et la tranche des 25-35 ans se rapproche graduellement de la consommation moyenne des Français.
En même temps, cette génération est très ouverte aux nouveautés. Elle s’intéresse aux vins aromatiques, étrangers, peu ou pas alcoolisés. Chez elle, aucun fétichisme pour la bouteille en verre ou le bouchon en liège : le vin en BIB ne lui fait pas peur, ni le le bouchon à vis.
Dans cette tranche d’âge des 18-35 ans, ce sont les femmes qui manifestent le plus d’affinités pour le vin. Elles apprécient notamment le blanc et le rosé, le champagne et les vins moelleux, qu’elles boivent volontiers « entre filles » à l’apéritif.
(1) Etude Ifop / Vin & Société, 2016.
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